Professionnel du tourisme en Occitanie, vous voulez faire évoluer votre activité pour devenir un acteur de l’écotourisme. À l’heure de la transition énergétique, c’est une excellente décision. Mais par où commencer ? Comment s’y prendre pour devenir un professionnel local de l’écotourisme ?
Que vous soyez gérant d’un hôtel, d’un camping, d’un gîte, de chambres d’hôtes, de résidence de tourisme, de village de vacances ou d’un restaurant, LLUM vous guide en 5 étapes pour devenir un acteur local de l'écotourisme en Occitanie.
Vos bénéfices :
Vous diminuez vos charges d’exploitation, vous anticipez les futures réglementations.
Vous fédérez vos équipes autour d’un projet porteur de sens, vous sensibilisez et fidélisez vos clients et vos collaborateurs.
Vous préservez les ressources et le patrimoine naturels et culturels, vous contribuez à la transition vers un tourisme durable.
Il faut commencer par prendre le temps pour faire le point sur l’état des lieux de votre activité.
Avant de partir bille en tête pour tout changer dans votre entreprise, posez-vous les bonnes questions. Pour commencer, qu’est-ce que l’écotourisme ?
Selon la définition du dictionnaire, il s’agit « d’un tourisme centré sur la découverte de la nature, dans le respect de l’environnement et de la culture locale ». Voilà qui est clair et qui va vous aider pour la suite.
Demandez-vous ensuite :
Ensuite, faites le point sur vos pratiques actuelles. Comment exercez-vous votre activité au quotidien ? La nature, l’environnement et le respect de la culture locale sont-ils au centre de votre travail ?
Un audit objectif de vos pratiques va vous aider à savoir où vous en êtes. Parce que sans être un véritable professionnel de l’écotourisme, vous avez peut-être déjà mis en œuvre certaines pratiques vertueuses en la matière : recyclage, politique anti-gaspillage, pratiques zéro déchet, etc.
C’est aussi le moment de faire un état des lieux avant de débuter votre transition. Par exemple, notez bien vos niveaux de consommation énergétique ou encore le poids de vos poubelles. Tout ce qui peut être chiffré doit être noté pour la suite. Cela vous permettra d’apprécier le chemin parcouru d’ici quelques mois.
Une fois ce bilan réalisé, c’est le moment de passer à l’élaboration d’un plan.
Vous allez voir que vous pouvez agir sur plusieurs leviers pour devenir un professionnel de l’écotourisme.
Nous avons choisi la liste issue du site du label La Clé Verte :
Gestion environnementale générale, formation des employés, responsabilité sociale
Information aux hôtes, activités nature, affichage d'éco-gestes
Gestion de la ressource et assainissement, capacités des robinetteries, arrosage
Tri des déchets, réduction des volumes
Gestion des ressources, chaleur et rafraîchissement, équipement domestique, éclairage, production renouvelable
Alimentaire, entretien, papeterie, mobilier, autres achats
Environnement intérieur, environnement extérieur (utilisation de matériaux dits responsables, respectueux de la nature, à bilan carbone faible)
Le poids des dépenses énergétiques est très important pour les acteurs du tourisme : eau, gaz, électricité. C’est justement un poste qui peut être diminué en adoptant une démarche de tourisme écologique.
Il s’agit d’abord de consommer mieux en choisissant des fournisseurs qui partagent les mêmes préoccupations que vous. Vous êtes sensible à l’environnement, alors pourquoi ne pas soutenir un opérateur qui œuvre dans le même sens ?
Par exemple, chez LLUM, fournisseur local d’électricité verte en Occitanie, nous avons à cœur d’offrir à nos clients une énergie renouvelable accessible à tous. En vous inscrivant à notre blog, vous serez accompagné dans l’analyse de vos éco-gestes.
Afin de réduire vos dépenses, il faut également que vous consommiez moins. Pour cela, de petites actions simples permettent de lutter contre le gaspillage. Voici quelques exemples :
Vous souhaitez en savoir plus sur l'écotourisme et comment réduire votre impact environnemental ? N'hésitez pas à consulter notre guide : 5 étapes pour devenir un acteur local de l'écotourisme en Occitanie.
Pour aller encore plus loin, voici quelques idées :
Adopter un fournisseur local, quel qu'en soit le domaine, c’est également participer à la création d’emplois sur le territoire.
Votre activité de professionnel du tourisme doit être réalisée en harmonie avec la nature.
Pour cela, vous pouvez mettre en place plusieurs actions autour de la gestion des déchets et de la sauvegarde des ressources. Voici quelques exemples :
Restaurateur, proposez à vos clients de repartir avec les restes de leur repas au lieu de les jeter. Écologique, économique et dans l’air du temps, c’est une pratique qui gagnerait à se développer.
Organisateur de randonnées, mettez en garde vos clients : il faudra suivre les chemins balisés pour ne pas endommager la nature et ne laisser aucun déchet sur place.
En fonction de votre secteur d’activité, vous devez probablement vous approvisionner en matières premières.
Privilégiez le circuit court et mettez en place des bonnes pratiques. Par exemple, dès que vous devez acheter une matière première, demandez-vous si vous pouvez l’acheter à moins de 50 km de votre commerce.
Adopter une démarche de transition vers le tourisme écologique, c’est aussi accorder de l’importance aux ressources humaines de sa structure.Voici quelques conseils :
Ce point est à mettre en lien avec la démarche RSE (responsabilité sociétale des entreprises) de votre activité. Pour en savoir plus sur le sujet, lisez notre article sur les bénéfices d’une politique RSE pour une entreprise verte et locale.
Être un acteur de l’écotourisme, c’est adapter son établissement pour qu’il soit à taille humaine. Le but est de s’intégrer dans le paysage pour proposer une expérience de tourisme durable. Voici quelques hébergements qui connaissent un succès grandissant auprès des touristes :
Une fois les problématiques déterminées, il faut partir à l’action.
Il y a des pratiques qui peuvent être rapidement modifiées et d’autres qui nécessitent plus de temps. Organisez un plan à court terme avec des objectifs concrets. C’est important pour votre motivation parce que vous allez rapidement voir les premiers changements :
Tout ce que vous pouvez faire rapidement doit être initié sans tarder.
Mais certains axes d’évolution demandent du temps et parfois un investissement financier. C’est le cas pour les travaux de rénovation énergétique, le redimensionnement de votre structure ou encore la modification des offres proposées à vos clients.
Prévoyez des objectifs sur 1, 3 ou même 5 ans. Si vous êtes à la tête d’une entreprise conséquente, vous pouvez aussi dédier un employé au suivi de vos actions dans ce domaine.
Tous les ans, faites le point pour apprécier vos avancées. C’est l’occasion aussi de voir ce qui fonctionne et ce qui bloque.
Une fois devenu un véritable acteur de l’écotourisme, il faut le faire savoir ! Votre clientèle mais également vos fournisseurs seront certainement sensibles à votre démarche.
Pour communiquer autour de vos actions, rien de mieux que d’obtenir un label. Il en existe plusieurs qui certifient de l’engagement du professionnel dans le secteur de l’écotourisme.
Le label « Gîte panda » est accordé par l’association WWF pour des gîtes situés dans un parc naturel régional. Les propriétaires doivent être sensibles à la protection de l’environnement. Ils doivent mettre à la disposition de leurs clients de la documentation permettant de découvrir la richesse du patrimoine culturel local ainsi que des équipements d’observation de la nature.
Le label ATR (agir pour un tourisme responsable) s’adresse aux opérateurs de voyage qui s’engagent dans une démarche de tourisme responsable. L’entreprise doit passer par un système d’évaluation externe afin d’obtenir le sésame.
Il en existe plein d’autres. Renseignez-vous sur ceux qui existent et sont reconnus dans votre secteur.
Effectuer une transition vers l’écotourisme demande un investissement financier. Heureusement, des aides existent au niveau national et régional.
La BPI propose le prêt énergie environnement pour les professionnels qui ont un projet soit d’énergies renouvelables soit dans le secteur de l’environnement (traitement et valorisation des déchets, efficacité énergétique, etc.).
L’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) peut également vous accompagner dans votre projet. Par exemple, elle peut financer jusqu’à 70 % d’un audit écologique de votre entreprise. Une bonne idée pour partir du bon pied !
Vous avez aussi droit à des aides de la région Occitanie : le pass tourisme social et solidaire permet d’obtenir une subvention allant jusqu’à 20 000 euros pour financer des travaux de modernisation, de performance énergétique ou d’accessibilité.
Pour un changement d’envergure de votre structure vers le slow tourisme, tournez-vous vers le Fonds tourisme Occitanie qui soutient les porteurs de projets qui ont pour objectif de développer le tourisme dans la région.
Enfin, la Région vous accompagne pour établir un état des lieux RH de votre entreprise grâce au pass conseil RH et au contrat appui RH. C’est une bonne façon d’initier des changements dans ce domaine.
Devenir un acteur local de l’écotourisme suppose de faire le point et d’établir une stratégie claire avant de se lancer. Mais à la clef, vous obtiendrez des labels et une reconnaissance du public. C’est aussi la perspective d’exercer votre métier en harmonie avec le cadre naturel qui vous accueille. Et si pour commencer, vous changiez de fournisseur d’énergie pour choisir l’électricité locale et renouvelable proposée par LLUM ?
Vous souhaitez en savoir plus sur l'écotourisme et comment réduire votre impact environnemental ? N'hésitez pas à consulter notre guide : 5 étapes pour devenir un acteur local de l'écotourisme en Occitanie.
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